Antoine Picard est venu un 23 mai faire des images au Jardin Bleu. J’entamais alors la construction d’une pergola. Lui, a photographié, comme à son habitude, avec son regard acéré.
Réalisant un état des lieux en permanence, il relève l’inopiné, l’inattendu, met en regard et porte au regard des éléments discrets, il met du « puctum » dans le « stadium » (pour utiliser les termes propres à Roland Barthes ).
Après qu’il ait passé une journée au jardin, j’attends avec impatience ses images. Je suis toujours étonné lorsque je découvre la série qu’il m’envoie, et, chose rare en photographie, certaines images d’Antoine m’amusent.
C’est une collaboration entre la transformation d’un terrain in situ, le Jardin bleu, et sa représentation in visu que nous mettons en place.
Je vous laisse donc découvrir ce septième opus.