> Le projet du Jardin bleu est pensé comme une œuvre d’art totale.
Elle se développe en co-réalisation avec les abeilles. Elle font office de guide et de médiatrice avec le vivant.
Depuis le projet du Goût du paysage, Olivier De Sépibus T. développe des relations sensibles et pragmatiques avec les abeilles.
> Les abeilles sont considérées comme une entités naturelle avec laquelle les humains ont noués de nombreux liens depuis très longtemps et en tout lieu, dès lors qu’il se trouve cette espèce d’abeille qui produit du miel, de la cire, de la propolis.
Considérant que nous partageons un destin commun entre les êtres infinis de la biosphère, les abeilles font offices de lien pour comprendre ou interpréter des rapports sensibles et pragmatiques avec le paysage vivant.
> Nous préférons le terme de paysage plutôt que celui d’environnement, car le paysage implique les notions de représentation, de création.
> Nous considérons que « inventer », « créer », « avoir des relations sensibles » ne sont l’apanage des humains, mais qu’au contraire, ils sont la norme parmi le vivant, plutôt que l’exception.
> Dès lors, le travail artistique n’est plus disjoint de rapports pragmatiques avec le vivant, mais en font partie : il s’agit alors de comprendre les liens sensibles qui nous unissent et de les porter à l’état d’œuvre d’art susceptibles d’être partagées et donner sens à tout un chacun.